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Itinéraires Trompeurs (variation n°2)
Par DiaporamaX dans Récital du Nénuphar le 10 Octobre 2012 à 18:16
Comme il lui était devenu coutumier, Gabriel décida de passer la nuit dans les bras de la plus qu'adorable Maude. Il l'avait rencontrée par un caprice du hasard, et, n’était cette brindille qui tantôt pendait mollement entre ses jambes, tantôt se dresser comme un roseau, rien, strictement rien n’évoquait encore les attributs masculins dans sa délicate personne.
Elle était devenue une créature en tout point féminine. Elle disait d’elle-même qu’elle avait eu l'infortune de naître avec une âme de femme dans un corps d'homme. Elle avait consacré une telle énergie à redresser progressivement cette tare au moyen de la chirurgie esthétique, qu'elle était parvenue à se reconstruire un corps idéal. Elle mettait d'ailleurs tant d'enthousiasme à cultiver cette grâce piégée dès la naissance, s’employait avec tant de préciosité à compenser cette imperfection native, qu'elle dépassait en splendeur, par sa beauté et sa sensualité, bien des femmes.
La seule chose que Maude pouvait encore envier au beau sexe était son con. Elle n'envisageait cependant pas de subir une opération au niveau de ses organes génitaux. C’est là que résidait tout le charme de son exquise ambivalence. Elle aimait sa queue. Elle aimait l’épiler. Elle adorait se la branlait. Elle chérissait qu’on lui la branle et lui la suce.
Son fantasme absolu n'était pas tant d'être une femme, d'ailleurs, qu'une fleur, et de jouir telle une renoncule par l'étamine et le carpelle. Aussi raffolait-elle de s'enculer et de se faire enculer. La sodomie n'était pas seulement pour elle un moyen de s'abandonner aux voluptés infinies qu'offre cette pratique. C'était aussi une bénédiction, qui lui permettait de s'envelopper de fond en comble dans ses nimbes de femelle. Rien n'était plus divin pour elle. Elle en maîtrisait toutes les variantes. Chaque pénétration anale était l'occasion d'une éclosion suprême de sa personne. Elle déployait alors, en succombant sous les coups qui transformaient son fondement en gynécée, sa corolle au sommet de sa tige. Son corps et son âme ne faisaient plus qu'une.
Gabriel, qui n’avait jamais succombé qu’intellectuellement aux charmes de la virilité, avait découvert avec elle des lascivités insoupçonnées. Si rien dans le corps glabre de sa maîtresse, ne rappelait de près ou de loin un homme, il lui restait cette baguette, qui bien loin de le répugner, le fascinait. Il était captivé par le parfum androgyne qui se dégageait de ce bouton d'argent. Bandeur invétéré, il n’aurait pas pu rêver de plus savoureuse concubine. La nature résolument hybride de ce bijou l’avait conquis. Les inclinations insatiables de la belle pour les plaisirs sodomites comblaient sa très grande disponibilité pour foutre. Mais sa maîtresse lui avait aussi divulgué d'autres petits bonheurs qu'aucune femme n'aurait pu lui donner. Leur premier 69 fut à bien des égards une révélation envoûtante. Il y trouva la réjouissance d’une complicité de genre à nulle autre pareille: se faire sucer la queue en en suçant lui-même une, et ce, en pouvant cependant jouir d'avoir à ses côtés tous les enchantements d'un corps féminin.
Maude suscitait chez lui une ivresse sans égale. L’analogie entre son plaisir et celui de son amante était bien plus immédiate que celle qu'il éprouvait avec les femmes. Il s'adonnait aussi avec elle à tous les plaisirs de la copulation sodomite, tant comme patient que comme agent. Il n’aurait plus eu l’idée de refuser d’écarter les jambes pour qu’elle le foute, et n’avait pu conclure autrement que penser que les hommes qui refusaient d’expérimenter ce genre de réjouissances ignoraient une bonne part de leur propre sensualité. Si la sodomie était pour Maude une éclosion solaire, elle était pour lui le couronnement de l’acceptation de sa part féminine.
Cette nuit de décembre, Maude était d’humeur très caline. La saison d'hiver la rendait particulièrement casanière. Elle ne se lassait jamais de contempler la neige à travers la fenêtre. Elle regardait Gabriel affectueusement. Il l’avait considérablement aidée dans l'épanouissement de sa nature androgyne. Contrairement à la plus part des hommes qui ne trouvaient en elle qu’une fantaisie étrange s’offrant à leurs caprices, il l’avait immédiatement considérée comme une femme, et s’était toujours adressé à elle ainsi. Bien plus, il savait féminiser sa queue. Mis à part les moments où elle l’enculait, elle ne se sentait jamais autant féminine que lorsqu’elle couchait avec lui.
Gabriel_ Quelle charmante petite queue, ma chérie.
Maude le suçait en se massant son androcée imberbe recouverte d’huile. Elle luisait. Elle pouvait se la frotter comme si une bouche la léchait.
Maude_ Elle est mignonne, n’est-ce pas?Gabriel_ Oui.. elle n’est jamais aussi jolie que lorsque tu l'enduis d’onguent.. si tu savais comme j’aime te voir la toucher pendant que tu t’occupes de la mienne.
Maude_ Tu ne voudrais pas d’une autre femme maintenant..
Gabriel_ Non, il n’y a qu’avec toi, et toi seule, que je vis ces petits bonheurs.. oui, masse-là, montre-moi comme tu sais te faire du bien. Et ne mets plus la mienne dans ta bouche. Lèche-la seulement.. oui, comme ça.. c’est si bon, si doux.. je veux voir toute ta langue sortir de ta bouche, et tourner autour de ma queue exactement comme tu te masses la tienne.
Maude_ Oh Jean.. ma cerise est dure.. regarde comme elle brille au sommet de cette branche pleine de sève.
Gabriel_ Je vois oui.. je veux que cela dure longtemps..
Maude_ C’est tiède comme il le faut, juste dans le voisinage du chaud.. il n’y a plus que nos deux queues au monde..
Gabriel_ Nos queues et ton corps de déesse, ma puce.. tu es divine.
Maude_ Hum.. caresse-moi les seins, presse mes tétons..
Gabriel_ Ah oui.. remet un peu ce sucre d’orge dans ta bouche.. oui.. rien n’est si bon que mon gland entre tes lèvres.. ah.. comme ta langue tourne, ma chérie, ahh..
Maude_ Ma queue chauffe, ma queue chauffe.. tu vois comme j’aime me la toucher. Regarde comme elle est droite, comme elle ronronne en attendant de gicler..
Gabriel_ Je vois.. oh ma petite chérie.. ta queue et toi êtes faites l’une pour l’autre.. elle réclame que tu t’occupes d’elle ainsi.. et ta poitrine n’est là que pour que tu éjacules dessus.
Maude_ Ah Gabriel.. aujourd’hui, je veux me tapisser les seins pendant que tu te vides dans ma bouche.. je suis d’humeur très amoureuse.. il n’est pas un amant que j’aime autant que toi.. ah.. dis-moi des choses gentilles, dis-moi comme tu m’aimes..
Gabriel_ Ma douceur.. mon joyau, tu suces comme une princesse.. avec toi, la fellation devient un art.. quel savoir faire.. et quelle gourmandise tu y mets..
Maude_ Oui, je sens tout.. nos queues sont des réservoirs de semences qui veulent jaillir ensemble.
Gabriel_ Ah.. je suis tout à toi.. tu as un corps d’ange.. et cette trompette au dessus de ton ventre qui te fait t’enchanter.. oui, je ne suis plus qu'un poisson qui frétille dans ta bouche..
Maude_ Gabrieelll.. ma verge chauffe.. elle est heureuse.. elle luit de bonheur.. je voudrais que cela ne finisse jamais.. et la tienne est si savoureuse, sous ma langue, contre mes lèvres, dans ma bouche.. dis-moi quelle autre femme que moi pourrait te combler ainsi..
Gabriel_ Aucune autre Maude.. aucune, nos trompettes résonnent de concert..
Maude_ Ah trésor.. dis-moi encore comme tu m’aimes..
Gabriel_ Tu es une reine.. tu es ma reine.. ma queue est tienne.. ta queue est mienne.. nos queues ne sont plus qu’une seule queue.. nous communions.. ah ma princesse.. ah je viens, je viens!!!
Maude_ Moi aussi.. oui... hurmfff....
Jean inonda la bouche de Maude alors qu’elle se giclait sur la poitrine. Elle recracha le sperme de son amant sur ses seins, et le mélangea au sien.
Maude_ Tu vois, nos pollens se sont mêlés.. et maintenant c’est du miel..Gabriel_ Je vois.. petite abeille.. si délicate, si fragile.. viens dans mes bras..
Maude_ C’est vrai que si je devais piquer et perdre mon dard, j’en mourrais..
Gabriel_ Ce petit dard te va très bien chérie..
Maude_ Tu sais Gabriel, c’est parfois si dur d’être telle que je suis.. je me sens maudite..
Gabriel_ Tu fais partie de ces êtres qui sont insaisissables parce qu’ils se dérobent entre les lignes du monde par lesquelles le monde croit tenir.
Maude_ Dis-moi.. je suis ta suceuse la plus douée, pas vrai?
Gabriel_ Je ne connais aucune femme qui sait répondre à mon amour comme toi.. et aucune d'entre elles n'a ce petit dard dont tu te sers si bien pour combler mon séant des plaisirs que chérissaient tant les philosophes grecques.
Maude_ Je vis parfois mon corps comme une prison..
Gabriel_ C’est une prison dont tu as su faire un palais. Tu es un chef d'oeuvre érotique.
Maude_ J’ai dû faire tant de sacrifices. Me livrer à tant de prostitution, pour élever cette beauté à son zénith.. mais jamais, grand dieu, je ne voudrais renoncer à ma plus haute tour.
Gabriel_ Ne change plus rien. Tu est parfaite ainsi.
Maude_ Comme tu es gentil.. oh Gabriel, encule-moi. Je veux vibrer au rythme des félicités sodomites..
Gabriel_ Mais avec joie.. suçons-nous un peu afin de nous remettre en bouche.. oui.. hum.. ces si douces lèvres où je plonge ma queue.. cette si douce queue que je mets dans ma bouche. Quelle boucle parfaite, quelle célébration harmonieuse.. ah.. c’est comme si je me suçais moi-même..
Maude_ Tout comme.. mais ta queue est trop courte, ou tu n'es pas assez souple.. et c'est la mienne que tu suces.. ah coquin..
Gabriel_ Hum, quel délice.. .. ah ma douceur.. ce que tu léches bien.. ah.. c’est bien malheureux que je ne puisse me sucer moi-même.. mais que ta verge est savoureuse.
Maude_ Oui, c'est un régal.. doigte-moi!
Gabriel_ L’élève est-il à la hauteur de sa maîtresse?
Maude_ Tu n’as plus rien à envier à ton initiatrice.. tu suces comme un ange.. et tu me doigtes comme un pianiste.. quel dommage pour les hommes que tu leur refuses ces si galantes attentions.. tu les prives jalousement de ses merveilleuses gentillesses que tu m’accordes..
Gabriel_ C’est tout le paradoxe de ma débauche.. avec toi, je suis au comble de ma masculinité.. je deviens enfin masculine. Je ne suis plus masculin. Tout est si féminin en toi.. tu es féminine à souhait, à hauteur de mes rêves, avec cette petite verge masculine, qui tel un précieux ornement viril comble ma gourmandise. Oui, approche ta fleur maintenant.. elle est bien ouverte..
Maude_ Ah oui.. ta queue frétille comme une anguille dans mon cul..
Gabriel_ Ah, oui! Ton cul me comble! Ah, divine colombe!
Maude_ Ah oui, encule-moi, encule-moi! C'est bon.. quelle extase.. ah je deviens reine!
Maude secouait le bassin tandis que Gabriel gratifiait son anus de coups. Peu à peu, son sexe débandait et son colon se dilatait.
Maude_ Ah Gabriel, comme ton dard me fout! Je me sens fleur..Gabriel_ Ah oui.. tu es si bonne.. si bonne! Que j'aime te cueillir!
Maude se laissa prendre dans toutes les positions. Quand elle sentit qu'enfin, elle s'approchait de l'épuisement, elle reprit son sexe en main et se masturba. Son cul se ressera sur le membre viril de Gabriel qui ne put plus se retenir bien longtemps.Gabriel_ Ah, Maude.. c’est trop bon! Oui, je jouis!!!
Maude_ Moi aussi putain.. je gicle de partout..
Peu après une pause doucereuse, Maude lui demanda:
Maude_ Dis-moi Gabriel, qu’est-ce qui t'excite tant en moi?Gabriel_ L'insaississable. Quand je t'encule, j'ai l'impression d'enculer une femme. Et quand tu m'encules en retour, je succombe à la délicieuse tentation de devenir femme moi-même. Et alors je me sens lesbienne.
Maude_ Quelle charmante manière de voir notre concupiscence pédérastre.. je dois te dire que quand je monte un homme, je redeviens très masculin.. ce n'est que quand je monte une femme, que je me sens masculine.. mais je n’imaginais pas que tu puisses te sentir femme avec moi..
Gabriel_ C'est le dédale de l'ambivalence, ma colombe.. nous sommes et nous ne sommes pas tous deux pédérastres. Nous sommes et nous ne sommes pas tous deux gouines. Et c'est la raison pour laquelle nous aimons tant coucher ensemble. Tout n'est plus qu'évanouissement glorieux dans la bisexualité du Verbe.
Maude_ Crois-tu que quelqu’un s’amuse de nos ébats à travers le vaste miroir de l’hiver?
Gabriel_ Très certainement.. mais laissons le soin au lecteur de découvrir quand ici l’auteur baise le narrateur, et quand le narrateur baise l’auteur. Et quand l'auteur et le narrateur le baisent lui.
Maude_ Enfin Gabriel, tu sais bien que je suis l’auteur de mon corps.
Gabriel_ Certes, mais tu n’es que le narrateur de ce récit.
Maude_ La narratrice chéri, la narratrice..
Gabriel_ Oui, c’est vrai, la narratrice, excuse-moi..
Maude_ Et si nous refaisions un 69, qu'en dis-tu?
Gabriel_ Voilà bien une idée de narratrice chauffée à blanc..
Maude_ Qui peut tout aussi bien être l’idée d’un auteur incandescent.. donc, Gabriel est l’auteur, et Maude la narratrice.. hum.. tout ça me donne vraiment envie de faire un 69 avec le lecteur..
Gabriel_ Mais c’est ce que nous n’avons de cesse de faire depuis le début de ce récit.
Maude_ Alors prenons plutôt une lectrice..
Gabriel_ C'est vrai que ça commence à manquer terriblement de chatte dans ce récit.
Maude_ Mais où sommes-nous en fait?
Gabriel_ Dans le trou de l'écriture.
Maude_ Et où sont les lecteurs?
Gabriel_ Ils sont dans le trou la lecture.
Maude_ Tu crois qu’ils aiment être foutus sans dessus dessous?
Gabriel_ Ils se font mettre sans dessus dessous depuis des temps immémoriaux.
Maude_ Et les autres, ceux qui ne lisent pas?
Gabriel_ Ils sont dans d'autres trous.
Maude_ Mais dis-moi, que sommes-nous au fond?
Gabriel_ Nous sommes des quois.
Maude_ Et que faisons-nous?
Gabriel_ Nous allons et venons entre des quis.
Maude_ Des quiquis allant et venant dans des trous, donc.
Gabriel_ Oui, des trous et des quiquis perdus au fond du trou.
Maude_ Ah.. que ne suis-je donc née avec une chatte?
Gabriel_ Tu n'es pas né avec une chatte parce que tu es née avec une queue.
Maude_ Il faut inviter sans plus attendre une lectrice.. il faut qu'elle comble l'effroyable manque de chatte qui trahit cette histoire.
Gabriel_ Oui.. nous pourrions la sodomiser.. et nous nous sodomiserions.. et nos trous du cul seraient la coupe divine où célébrer la communion de nos sensations.
Maude_ Mais elle ne pourrait pas nous enculer.. elle..
Gabriel_ Biensûr que si.. on lui prêterait un gode, et l'imagination ferait le reste.
Maude_ Oui, et elle pourrait même écrire la suite de ce récit..
Gabriel_ Tout à fait.. tout à fait. ma très chère narratrice..
Maude_ Hum.. mon délicieux auteur.
(Ce récit est dédié à toutes les shemales qui se débattent dans une société occidentale qui ne sait pas leur accorder une place digne de ce nom, parce qu'elles échappent à son catalogue. L'auteur de ses lignes aurait bien monté une association telle que Shemale Peace. Qui sait, il aurait même pu en faire une succursale de Green Peace. Mais il ne dispose hélas ni d'assez de conviction, ni d'assez de temps.)
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