• Série 3

     

    Le séduire, d’abord; semer la graine du désir... et puis le conquérir charnellement.

    A ce qu’on dit, je suis une belle plante. Il va de soi que j’aime être arrosée.

    J’avais simplement envie de m’envoyer en l’air. C’est tombé sur lui. Ça aurait pu être un autre. J’en avais repéré deux ou trois. Je l’ai embrassé. Et puis j’ai ouvert sa braguette.

    En amour, il me faut toujours être d’humeur amoureuse.

    Si je suis salope? Mais bien sûr. Je ruse, je mens, je manipule... je connais si bien tous ces petits vices. Ce que les hommes peuvent être naïfs!

    Je suis passée chez lui et je lui ai dit : “je suis toute propre”. Il a fermé la porte à clé.

    La lueur nocturne du clair de lune, filtrée à travers les rideaux, nous permettait de bien distinguer nos silhouettes. Nous n’étions plus qu’ombres, souffles, et toucher.

    J’étais assise sur une chaise en osier qui me mordillait les fesses et les cuisses. Il me léchait. J’ai pris sa tête dans mes mains, comme une dionée. Mon plaisir s’est refermé sur lui.

    Ce que je peux être lubrique, décidément... Je baise. Je baise beaucoup.

    Je suis très exclusive. Gare à celle qui voudrait s'approcher trop près de mon arbre, et se poser sur sa branche.

     

    Série 3



    J’évite de regarder les hommes de front. Je préfère les observer en douce. Il suffit qu’ils voient qu’on les regarde pour s’imaginer des choses.

    Il vaut mieux ne pas ouvrir les fenêtres. Je suis une brailleuse.

    Il m’arrive d’avoir plusieurs amants à la fois. Et il m’arrive de n’en avoir aucun. Je n’ai pas peur d’être seule.

    Mais comment ai-je pu rester si longtemps avec ce crétin? J’étais accroc à son corps.

    Les hommes en ont après mes trous? Et bien qu’ils commencent par essayer de convaincre mes oreilles. J’aime écarter les jambes intelligemment. J’attends d’un homme qu’il sache me séduire intellectuellement.

    Non, décidément, les fantaisies sensuelles ne me branchent pas. J’ai horreur de sentir un homme s’amuser avec mon corps.

    Oui, je suis une petite chienne, et alors? J’aime tant me faire mettre que j’ai décidé de me moquer de l’opinion des autres. Je butine.

    Je me ferais bien sauter plus souvent, s’il n’y avait pas tant d’hommes qui croient que le fait de vous prendre leur confère des droits sur votre personne.

    Je les allume, et puis je les plante. J’adore ça. Il n’y en a que pour moi.

    Je suis plutôt bonne comédienne. Je le mène par le bout du nez. Et pas que...

    J’ai besoin d’une relation fusionnelle.

    Tout risquer pour une nuit de plaisir? Cela m’est arrivée, oui.

    Il n’est pas un amant que je n’ai pas aimé.

    Je suis une séductrice redoutable. La glace est ma meilleure amie. J’y travaille l’art de l’attitude, de l’habillement. de la coiffure et du maquillage. J’y perfectionne en outre la pratique des poses, et aussi, la lubricité irrésistible des positions.

    Je l’aime.

    Je ne sais pas exactement ce qui excite autant d’hommes dans les talons aiguilles? Mais il me suffit d’en mettre pour capter bien plus rapidement leur attention.

    Je sais que j’ai un beau cul. Mais ce n’est pas tout d’avoir un beau cul. Encore faut-il le trimballer.

     

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    Ça ne me dérange absolument pas d’être réduite à l’état de chatte en chaleur, bien au contraire. Mais seulement dans la mesure où je décide quand et comment.

     

    Série 3



    J’aime faire l’amour. Je ne baise jamais. Les hommes sont toujours surpris la première fois qu’ils couchent avec moi. Certains croient même que je suis déjà amoureuse. Un de mes amants m’a dit que j’étais une femme tellement sensuelle et adorable, qu’on ne pouvait que désirer me faire l’amour.

    Je préfère m'éclater avec des petits jeunes. Ils sont tellement plus amusants.

    Ce que je me sens chaude. Ce soir, je sors. Une jupe courte. Un petit haut serré, bien moulant. Je vous fais le pari que je ne rentrerai pas seule. Quel homme pourrait en dire autant?

    Il m’arrive de me contenter d’un seul homme à la fois. C’est une forme d’ascétisme.

    J’aime qu’il y ait une part de mystère et d’énigme. J’aime les parfums de l’inconnu. Ce n'est qu'infidèle que je me sens fidèle à moi-même. Quand le désir s’étiole, je m’en vais. D'aucuns disent que je suis une femme fatale.

    Je ne m’habille pas pour les hommes. Je m’habille pour moi.

    Je me sens en décalage avec les hommes de mon âge. Il me faut des hommes plus mûrs.

    Je suis si heureuse avec lui. Pourquoi irais-je voir ailleurs?

    Je suis plutôt salope et très maline. Cela suffit à mon bonheur.

    Inutile d’en faire des cents et des mille, quand on sait jouer du regard, et faire jouir.

    Je suis longue à venir. Le sexe avec moi n’est pas qu’une question de sensualité. C’est aussi une question d’endurance physique.

    Je le déteste.

    J’ai horreur de la solitude. Et comme j’aime énormément faire l’amour, j’ai fait le choix d’avoir plusieurs amants.

    Il faut savoir être un peu chasseuse soi-même pour être bien chassée.

    Les hommes giclent, qu’ils aient 20 ans, ou 50 ans. Ça n'est pas vraiment une question d’âge. De sensibilité plutôt.

    Le sexe, un centre? Un centre sans centre, alors. Ou un centre que j’encercle. Puisque cette idée de centre passe autant par mon sexe, que ma bouche, mon anus. ma poitrine, mes mains, et mes pieds.

    Ce que j’attends d’un homme au lit? Qu’il sache répondre à mes attentes, quelle question!

    J’aime le sentir éjaculer partout en moi. J’aime cette concrétisation chaude, liquide, et musquée de son orgasme. Cet aboutissement du plaisir que je sais lui donner.

    Décidément, c’est toujours les mêmes mots qui reviennent. Je préfère faire ça en silence, et écouter le rythme des souffles, en savourant l’expression corporelle.

     

    Série 3



    Oui, j’aime sa queue. Je la trouve belle. J’aime la sentir bien dure en moi. Je songe parfois à la façon dont il me fait l’amour. Et je mouille.

    J’éprouve un grand plaisir à plaire et à me refuser. J’ai horreur de la facilité.

    Mes qualités féminines me valent le douloureux privilège d’entrer en grâce auprès de bien des hommes. J’ai peu d’amies, alors que j’aime les femmes.

    Est-ce qu’il me trompe? Est-ce qu’il lui fait les mêmes choses qu’à moi?

    J’aime les repousser avec des mots alors que mon corps les invite. J’aime être pleine d’ambiguïté.

    Il m’arrive de lui envoyer des emails très érotiques. Moins parce qu’il me manque que parce que j’y ai découvert une forme de volupté somptueuse. Ce qui me stimule, c’est que je sais qu’il va me lire, et que cette lecture va lui donner envie de moi. Quelle délicieuse ponctuation du désir. Le conduire par l’écriture à me désirer plus encore que si j’étais avec lui. Quelle dimension délicieuse de la séduction. Quelle exquise torture. Ne pas être caressée, ne pas être prise, en appelant pourtant toutes ces sensations. Cette correspondance me permet de succomber au délicieux supplice d’une attente que je sais réciproque. Quand il revient dans mes bras, il est absolument passionné.

    A chacune ses petites préférences verbales.

    Je me sens libre et épanouie.. parfois, je réalise que si je mettais tous les amants que j’ai eu dans un même lieu au même moment, ce serait un haras.

    Mais pourquoi donc le sperme est-il si âpre?

    J’ignore si c’est la femme qui fait la robe, ou la robe la femme. Mais je sais que c’est la femme qui se passe la robe, et que c’est l’homme qui lui enlève.

     

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