• Série 5

     

    Ah.. ces hommes et leur membre.. je me demande parfois si le sang que nécessite leur érection ne prive pas leur cerveau d’oxygène?

    L’homme n’est jamais aussi simple à comprendre que quand il veut baiser. Il n’est plus que cette queue en l’air, toute fière d’être bien droite, avec des couilles qui veulent se vider. S’il veut les vider en me faisant l’amour, c’est mieux.

    J’ai été très romantique, plus jeune. Aujourd'hui, je connais les hommes.

    Je l’ai choisi, lui, pour faire des enfants, parce que j’ai senti qu’il serait toujours attentionné et affectueux envers eux.

    Si j’aime le sexe? Oui. Mais je n’aime guère les hommes. Je préfère de loin la compagnie des femmes. C’est là tout mon dilemme. Les hommes me navrent, mais j’aime m’envoyer en l’air. La vie aurait été beaucoup moins paradoxale pour moi si j’avais été lesbienne.

    J’ai le sentiment d’être bien plus l’objet de leurs fantasmes, qu’eux ne le sont des miens.

    En amour, je détecte immédiatement à qui j’ai affaire. Je ne sais pas à quoi cela tient. Je flaire tout de suite les connards. Et je les évacue.

    Je ne saurais exclure le sexe de ma vie. Et je ne saurais séparer le sentiment du sexe. En revanche, j’ai appris à cloisonner tout ça rigoureusement. Je sais parfaitement avec quel genre de partenaires baiser, et avec quel genre faire l’amour.

    Je pense sincèrement qu'une femme peut faire évoluer un homme. Mais qu'elle ne s'imagine pas pouvoir le changer. Aucune femme ne peut changer la nature profonde des hommes. La testostérone les tient. Elle les tiendra toujours.

    Je ne veux pas faire d’enfant. Et je n’ai pas peur de la solitude. Alors je prends ce qu’il y a à prendre. Et j’en dispose comme bon me semble. Si ça ne leur convient pas, je ne les retiens pas.

    J’ai couché avec bien trop d’hommes mariés pour croire qu’ils sont faits pour être fidèles.

    Ils sont si naturellement enclins à se réduire à leurs bites. Alors, pourquoi se gêner?

    Les hommes aiment qu’on leur fasse des choses. Et ils aiment tellement qu’on aime ça, qu’ils ne voient quasiment jamais lorsque l’on fait semblant.

    Je prends soin de ne pas coucher avec les machos. Ils sont si persuadés d’être les représentants du sexe dominant, et si inaptes à se dominer eux-mêmes. Non, décidément, je ne parviens pas à les considérer comme des hommes. Ce sont des mâles. Rien que des mâles.

    J’ai suffisamment baisé pour pouvoir peser toute la valeur de mon couple.

    Je ne comprendrai jamais pourquoi autant de filles s’entichent de parfaits crétins. Et le pire, c’est qu’elles les laissent les ensemencer.

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