Cour ou Jardin (variation n°1)

      1)

    A vrai dire, il ne s’était jamais vraiment préoccupé de cette jeune caissière. Il avait bien remarqué sa petite gueule d'ange. Ses yeux bleus. Sa chevelure blonde. Sa peau blanche. Ses lèvres roses. Et cette façon qu’elle avait de le toiser, chaque fois qu’il passait. Le petit jeu de regards qu'ils échangeaient à la sauvette ne laissait planer aucun doute sur l'attirance qu'elle éprouvait pour lui, sans le connaître. Plaire sans avoir à séduire suffisait à son bon plaisir. Il se branlait parfois en pensant à elle, comme à d'autres. Mais il n’aurait pas eu l’idée de l’inviter dans son lit, n’était que..

    N’était que cette fois, elle avait fait en sorte qu’il puisse la voir debout, plutôt qu’assise derrière sa caisse. Son attitude était beaucoup plus aguichante. Son jean, assez moulant, lui permit d'apprécier la finesse de ses jambes, et la forme de son cul, plutôt joli et légèrement cambré. Elle n’était pas très grande. 1 m 60 tout au plus. Mais les formes de son corps étaient assez bien proportionnées. Sa poitrine semblait ronde et ferme, sous le sweat shirt où il pouvait lire le logo du magasin de bricolage. Cette fille présentait tous les aspects de ce que l'on appelle, selon les usages, un délicieux petit coup. Ayant remarqué qu’il l’avait jaugée de la tête aux pieds, elle adoptait des airs de chatte affriolante qui attend des caresses. Quand elle reprit place afin d’encaisser ses fournitures, il fut saisi d'un désir irrésistible. Il la lorgna impudiquement. Elle ne parût pas du tout intimidée. Au contraire même. Elle le reluquait aussi, droit dans les yeux, et juste au dessous de la ceinture. Ils échangèrent un bref chassé-croisé de coups d’oeil allant du sexe au regard, et du regard au sexe. Il zieuta alors avec insistance en direction de son entre-jambe, tandis qu’elle tapait le total. “Ça fera 79 euros 67 cts”. Il sourit du caractère équivoque de la situation. Il ouvrit son porte-feuille et lui donna un billet de 100 euros. Puis, tandis qu'elle lui rendait la monnaie, en lui tendant coquinement le ticket de caisse, il profita du fait qu'ils étaient seuls pour lui glisser à l’oreille: 

Le client_ Voilà un bien joli ticket.

La caissière_ Pardon?

Le client_ Je dis que c'est un bien joli ticket que vous me tendez là.

La caissière_ Ah oui, vous trouvez?

Le client_ Ouais.. pas trop dur ce boulot de caissière?

La caissière_ J'ai l'habitude.

Le client_ Vous devez en voir des vertes et des pas mûres..

La caissière_ J'en vois de toutes les couleurs, si vous saviez.. c'est un poste où je suis contrainte de supporter toute la journée des gens en train de faire la queue.. je passe mon temps à encaisser et à leur rendre la monnaie.. mais en définitive, c'est moi qui fait mes emplettes ici, si vous voyez ce que je veux dire..

Le client_ Il se pourrait que je vois.. j'ai horreur de faire la queue. Les files d'attente ont le don de m'exacerber. 

La caissière_ C'est pour ça que vous venez durant les heures creuses?

Le client_ Oui.

La caissière_ Je devine à vos achats que vous avez un métier plutôt physique, n’est-ce pas? 

Le client_ En effet oui.

La caissière_ Je suis quelqu’un de très physique. 

Le client_ Et? 

La caissière_ .. J'observe des files d'attentes toutes les semaines.. je passe mon temps à voir défiler des articles de toute sorte sur ce tapis roulant.. mais quand je vous vois vous.. je me dis que je me moque de savoir qu’une autre passe en premier, ou après, tant qu’on me laisse faire ce que je veux.. 

Le client_ C’est très direct.. 

La caissière_ Je me suis montrée patiente, non?

Le client_ Certes.. mais vous n'avez pas froid aux yeux.. les filles de votre âge sont en général plus timorées..

La caissière_ Je ne suis pas de celles qui s'encombrent de détours quand les yeux ont déjà tout dit. Ça vous choque?

Le client_ Non.. au contraire.. mais on peut faire dire ce qu'on veut au regard..

La caissière_ Je ne carbure pas au rêve du grand amour.. ce qui compte à mes yeux, c'est de se plaire.. et qui vivra verra.. ça vous paraît superficiel?

Le client_ Ça a le mérite d'être clair.. et pour être franc avec vous, ça ne me dérange pas de doubler les autres.. à vrai dire, j’ai horreur de faire la queue.. surtout pour les jeux qui se font à deux..

La caissière_ Si vous voulez que je m’occupe de vous, je sais faire.. vous verrez.. vous serez très content.

Le client_ Et bien on dirait que nous avons mieux à faire que d’attendre je ne sais quoi dans une file d’attente.. 

La caissière_ On dirait oui..

Il écrivit son numéro de téléphone sur le ticket de caisse, lui glissa dans la main, puis sortit du magasin. 

Le client_ A bientôt mademoiselle.

La caissière_ A bientôt..

 

    2)

 

    Elle lui téléphona quelques jours plus tard.

Lui_ Allo?

Elle_ Bonsoir, je suis la caissière à qui vous avez laissé votre Tel l'autre jour. 

Lui_ Ah, bonsoir.. 

Elle_ Je me sens d'humeur très caline.. alors j'ai pensé à vous. Peut-on se retrouver quelque part? 

Lui_ Vous pouvez passer chez moi si vous voulez.. j’habite à côté du magasin où vous travaillez. 

Elle_ Très bien.. vous m’expliquez comment y aller..

Quand elle fut arrivée chez lui, il lui offrit un thé. Il discutèrent brièvement, s'accordant tous les deux sur le caractère résolument hédoniste de leur rencontre.

Philippe_ Et tu butines souvent comme ça dans ton boulot?

Laurence_ Pas autant que tu as l'air de le croire.. mais il faut bien qu'il y ait des avantages de temps en temps.. caissière, c'est pas très épanouissant.

Phillipe_ J'imagine.. mais tu es encore jeune. Tu as le temps de trouver autre chose.

Laurence_ J'y pense parfois.. mais j'ai surtout envie de profiter de l'instant présent. Et ce que j'aime le plus, ce sont les beaux mecs matures et virils, et le sexe. Comme j'ai la chance de leur plaire, je ne me prive pas. Mais je suis très sélective. Je ne sais pas à quoi ça tient. Je flaire rapidement les petits cons et les emmerdeurs.

Philippe_ Je dois prendre ça pour un compliment?

Laurence_ Tout à fait..

Philippe_ Et tu ne te trompes jamais?

Laurence_ Je suis plutôt heureuse dans le choix de mes amants.. mais ça, ça ne te concerne pas.

Philippe_ C'est vrai.. excuse-moi. Je n'avais pas l'intention d'être indiscret.

Laurence_ Bon.. et si on arrêtait de causer, histoire de consommer le fruit défendu, qu'est-ce que tu en dis?

Philippe_ Ma foi, on est là pour ça.

Laurence_ Tu veux que je te fasse un petit strip tease..?

Philippe_ Va pour le strip..

Elle ôta ses vêtements sous ses yeux, très naturellement, sans trop en faire. 

Laurence_ Alors, tu aimes ce que tu vois?

Il déshabilla du regard ce corps nubile qui s'offrait à lui.

Philippe_ Plutôt oui.. ton galbe et tes nichons sont superbes, et j'aime beaucoup ce petit jardin transparent. Tu sais quoi? Je commence à bander.. putain, la machine est en route.. tu es super bandante.

 Laurence_ Merci.. viens-là, que je te mette tout nu.

Philippe_ Tu aimes prendre les choses en main toi..

Laurence_ Disons que je ne suis plus une petite fille.

Quand elle eut terminé, il s'allongèrent sur le lit. Elle lui massa les couilles en regardant sa verge tendue.

Philippe_ Ma queue te plaît..? 

Laurence_ Oui.. et puis tu es bien musclé.

Philippe_ Branle-moi..

Laurence_ Tu sais, y a pas besoin de me demander ce genre de choses..

Ils se bécotèrent, sortant complétement leurs langues de leurs bouches, tout en se caressant et en se masturbant.

Philippe_ Hum.. tu branles bien..

Laurence_ Tu as une belle queue.. bien droite, avec un gros gland rouge-violet, comme je les aime.

Philippe_ Ta petite touffe blonde m'excite.. hum.. et cette peau laiteuse.. ta chatte est vraiment jolie.. tu es si fraîche.

Elle se pencha sur son sexe, et commença à le lécher.

Philippe_ Oui..

Elle tournait sa langue autour de son gland, puis le prenait en bouche, pour le ressortir, et lécher sa queue de haut en bas, de bas en haut.

 Laurence_ Slurppp... tu vois comme j’aime ça?

Philippe_ Oui.. tu me fais bander à mort.. allez, approche.. que je te rende la monnaie de ta pièce.

Laurence_ Monsieur aime le 69.. 

Philippe_ Ouais.. et plutôt deux fois qu'une.. écarte bien tes cuisses.. hum..

Laurence_ Ah.. c’est bon.. je savais que ça allait être bon.. dès que je t’ai vu.. j'ai un nez imparable pour ces choses.. hum.. oui.. ta langue est bien souple.. 

Philippe_ Quel pied.. tu suces super bien..

Laurence_ J’adore sucer les queues.. slurpp.. hum..

Philippe_ J’adore bouffer les chattes..

Ils se livrèrent torridement à leur goût réciproque pour l’étreinte buco-génitale, tétant avec ferveur le désir de leurs sexes, les baignant de la salive de leur plaisir. 

Laurence_ Prend-moi.. je veux sentir ta queue rentrer en moi..

Philippe_ (il la pénètra).. tu mouilles vraiment bien.. hum.. ça rentre tout seul..

 Laurence_ Je sens bien ton gland.. ahhh.. comme il est dure..vas-y.. vas-y..

Philippe_ Putain, comme elle se tortille.. ça frotte et ça glisse en même temps..

Laurence_ Et oui, tout est là petit chéri.. il faut que ça soit dure et humide.. alors, tu trouves que je suis un bon coup?

Philippe_ Y-a rien à jeter, Laurence.. c'est le pied, je suis super bien logé.

Laurence_  Je t’avais dis que tu serais content..   

Philippe_ C'est rien de le dire.. j’hallucine.. c'est le top.. j'ai l'impression d'être chaussé sur mesure.. j’en reviens pas.. et pour toi?

Laurence_ Je me régale.. ton pieux me comble. Allez.. baise-moi bien à fond.. je veux que tu m’exploses la chatte et que tu t’exploses la queue..

 Phillippe_ Tu es trop bonne.. ahh..

Laurence_ J'ai bien fait de te brancher, hein?

Philippe_ Oui..

Laurence_ Tu vois, on aura beau parler pendant des heures, l'alchimie sexuelle ne se trouve pas dans les dictionnaires..

Philippe_ Ça se passe de mots, en effet.

Laurence_ J'ai toujours pensé qu'il y a des choses auquelles les mots n'ajoutent rien.. mais glisse-moi quand même des petits mots cochons à l'oreille..